Mon court séjour à Damas reste mon meilleur souvenir de voyage. Avec sa vieille ville, protégée par des remparts millénaires, sa citadelle, le souk Hamidiyé et, surtout, la mosquée des Omeyyades, Damas demeure une page d’histoire à elle toute seule.
Alors que Beyrouth est à cheval sur l’Orient et l’Occident, Damas est plus profondément arabe. Avant le début du conflit, la mondialisation ne l’avait pas encore atteinte : peu ou pas du tout d’enseignes internationales et guère d’inscriptions en anglais, si ce n’est sur les panneaux des grands axes routiers.
J’aime voyager pour cela : marcher dans des villes où tout m’est étranger et inconnu, où pas un visage ne ressemble au mien. Quand la paix reviendra en Syrie – et si vous envisagez de découvrir le Proche-Orient –, Damas doit sans conteste figurer tout en haut de votre liste d’« idées voyage ».