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Côte d'Ivoire

Croisière sur le Sassandra, du lac Buyo au parc du Gaoulou

C’est en 1981 qu’a été construit le barrage de Buyo, qui a profondément modifié le cours du fleuve Sassandra. Depuis lors, un vaste lac retint ses eaux et permet de fournir de l’électricité, précieuse pour le pays.

Les eaux poissonneuses du lac

Couvrant plus de 900 km2, le lac de Buyo a une superficie équivalente au lac de Kossou, sur le Bandama en amont de Yamoussoukro. Il résulte de l’ennoiement de la vallée du Sassandra à la suite de la construction du barrage. Celui-ci a été possible du fait du faible peuplement de la vallée, parsemée toutefois de petits villages de pêcheurs.

Depuis lors, le lac est une source de revenus pour les pêcheurs, que l’on peut apercevoir sur leurs pirogues depuis la rive. Ils y pêchent notamment des tilapias et des machoîrons, qui sont acheminés vers les villes et que les femmes se chargent de vendre. Si vous vous montrez un peu curieux, vous comprendrez que les pêcheurs sont pour la plupart non pas ivoiriens, mais maliens. Quoi qu’il en soit, les berges du lac donnent l’occasion de belles promenades (ou de farniente), et l’on peut aussi s’aventurer sur le lac en pirogue. Je vous le recommande vivement !

Du barrage à l’estuaire en passant par les chutes de la Nawa

S’il n’est pas facile de pénétrer dans la réserve de faune du N’Zo ou dans le parc national du Taï, on peut y tenter une incursion, à condition de trouver un guide (renseignez-vous au village de Taï, au sud de Guiglo. Mais l’on peut aussi suivre le cours du Sassandra en aval du barrage, en empruntant la petite route qui rejoint l’axe Issia-Soubré. C’est l’occasion d’une agréable excursion, qui permet de découvrir la vie au fil du fleuve. C’est l’occasion aussi d’aller admirer les célèbres chutes de la Nawa, où le fleuve s’anime en dévalant les rochers !

Au sud de Soubré, on peut emprunter le pont qui traverse le Sassandra puis permet de gagner San Pédro, rester sur la rive gauche du Sassandra (à condition de disposer d’un bon véhicule, car les routes sont moins carrossables) ou bien trouver le moyen pour poursuivre le trajet sur l’eau, ce que j’aurais bien aimé faire ! Pour ma part, c’est seulement à proximité de Sassandra, dans le parc naturel du Gaoulou, que j’ai pu trouver une pirogue et naviguer de nouveau sur le Sassandra. Je dois dire que j’ai trouvé l’endroit magique, avec sa flore exubérante et sa faune variée, constituée notamment de papillons et d’oiseaux. Et avec un peu de chance, vous réussirez à voir un lamantin…

Forêt marécageuse, dans le sud de la Côte d'Ivoire

Marie TSOUNGUI
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